On a reçu pour le nouvel an, de façon traditionnelle et comme on est à peu près à mi-chemin de notre séjour ici, on s’est dit que c’était peut-être le temps d’un bilan… Et en plus, on a rien fait de très excitant dernièrement, donc un prétexte pour vous écrire!
Une nouvelle année
À minuit le 31, les feux d’artifices à KLCC nous ont réveillé (et ont fait jappé Nuki). Quelle vue!!! Comme on est au 22e étage les grosses bombes éclatent à peu près à notre hauteur! Vraiment impressionnant. Une expérience visuelle, sonore et sensorielle – les explosions font vibrer nos vitres!!!
Le premier au soir, souper traditionnel : dinde (à peu près 10lbs, la plus grosse que j’ai pu trouver, elle faisait juste dans le four), farce, patates pilées (recette à papa – beaucoup de compliments et de questions sur les ingrédients), légumes, biscuits au gingembre (j’avais trop envie des biscuits de mamie Giguère, j’ai donc passé une partie de la journée à faire cuire des biscuits à coup de 12 à la fois dans notre mini four), et la bûche de mamie Giguère. On avait invité quelques un de nos collègues à souper. Soirée agréable! La plupart de mes convives n’avaient jamais vu de bûche maison… Il n’y a pas eu de chinane pour l’entame parce que Bertrand, Hugues et moi nous étions bourrés la face avec les batteurs et les autres «instruments » de cuisine plus tôt ce jour là.
Une nouvelle année
À minuit le 31, les feux d’artifices à KLCC nous ont réveillé (et ont fait jappé Nuki). Quelle vue!!! Comme on est au 22e étage les grosses bombes éclatent à peu près à notre hauteur! Vraiment impressionnant. Une expérience visuelle, sonore et sensorielle – les explosions font vibrer nos vitres!!!
Le premier au soir, souper traditionnel : dinde (à peu près 10lbs, la plus grosse que j’ai pu trouver, elle faisait juste dans le four), farce, patates pilées (recette à papa – beaucoup de compliments et de questions sur les ingrédients), légumes, biscuits au gingembre (j’avais trop envie des biscuits de mamie Giguère, j’ai donc passé une partie de la journée à faire cuire des biscuits à coup de 12 à la fois dans notre mini four), et la bûche de mamie Giguère. On avait invité quelques un de nos collègues à souper. Soirée agréable! La plupart de mes convives n’avaient jamais vu de bûche maison… Il n’y a pas eu de chinane pour l’entame parce que Bertrand, Hugues et moi nous étions bourrés la face avec les batteurs et les autres «instruments » de cuisine plus tôt ce jour là.
Hugues et son premier batteur de crèmage au café
Du positif
À date, on pourrait dire que notre séjour ici est une expérience positive : tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel. Notre travail est intéressant, nos équipes respectives sont très bien, on a des collègues gentils, et on a eu la chance d’avoir deux chefs de mission ce qui nous permet de voir différents styles de gestion. De mon côté j’apprécie beaucoup le contact avec les compagnies locales et canadiennes et j’aime bien l’aspect « entremetteuse » de mon travail : mettre les gens en contacts afin qu’ils réalisent leurs objectifs… C’est assez stimulant.
Autre côté positif, plus au niveau personnel : l’ouverture des Malaisiens et des gens de la région face aux jeunes enfants. Disons qu’on ne sent jamais qu’on est de trop avec Hugues dans les restaurants, les musées, les hôtels, et même les avions. Je ne sais pas si c’est parce qu’on a été chanceux (ou parce que Hugues est tellement adorable – mon côté de mère très objective qui parle), mais à date, c’est vraiment surprenant! On a pu constater la différence en Australie, et dans une moindre mesure lors de mon retour au Canada l’été dernier.
La vie est facile à KL : on trouve de tout (ou presque) à des prix raisonnables (bien que comme partout ailleurs, ça commence à monter un peu), on a la chance d’avoir de l’aide à la maison (et on est particulièrement chanceux parce que Mala est une vraie perle), on peut voyager dans la région (et même un peu plus loin) facilement, la nourriture dans les restaurants est bonnes et très abordables, notre appart est spacieux, bien situé, et les soins de santé sont bien à date (on s’en reparle fin avril-début mai pour l’accouchement de bébé numéro 2)…
Bref, on ne peut pas trop se plaindre…
Du moins positif
Néanmoins, la famille, les amis nous manquent (mais heureusement, vous en avez profiter pour venir visiter notre « coin de pays » et l’année s’annonce chargée en visites! Yé!). Les soupers en famille et/ou entre amis, le chalet, le basket du dimanche après-midi, le canoe-kayak et les sports en général nous manquent aussi. Notre cercle d’amis est plutôt limité : comme on travaille au même endroit, c’est plus difficile de rencontrer des gens en dehors de notre milieu de travail, en plus Hugues ne va pas encore à l’école (donc pas de parents d’amis), et la plupart des groupes de jeux lui sont inaccessibles parce qu’il devrait être accompagné d’un de ses parents pour y aller (toujours pendant la journée, la semaine!). Ce dernier point devrait changer l’an prochain pendant mon congé.
KL est aussi une ville qui a l’air plus sûre qu’elle ne l’est vraiment. Mais peu après notre arrivée, et quelques expériences plus ou moins agréables, bien qu’inoffensives, on a appris et maintenant, on se surveille quand on sort – que ce soit à pied ou en auto, sur la rue, comme dans les centres d’achat.
Et mon gros point négatif : je n’aime vraiment pas le climat. Mais alors là pas du tout…Le « pas de saison » ne me fait pas tripper. La bonne nouvelle c’est qu’il nous reste qu’un autre automne et un autre hiver à passer (l’été c’est moins pire)…
Quelques pareils pas pareils qu’on tend à oublier mais qui rendent l’expérience intéressante
Le fromage en tranche et le fromage fondu (lire cheez wiz) est blanc, pas jaune-orange, mais au McDo les tranches de fromages sont la même couleur qu’à la maison…
Il n’y a pas de Wonderbar et le chocolat est différent (texture et goût) parce qu’il fait chaud et que les fabricants ne peuvent pas mettre autant de beurre de cacao (ils le remplacent par de l’huile).
Les pampers et les huggies sont de moindre qualité, mais on a accès a plein d’autres sortes de couches bien faites qu’on n’a pas à la maison.
On ne conduit pas du même côté, il y a des mobylettes partout et clairement, certains ingénieurs civils ont coulé leur cours de planification routière (ils ont probablement été repêché pour construire l’intersection Acadie-autoroute 40). Sur le même sujet, oui, 5 personnes (incluant 3 enfants) font sur une mobylette… et 6-7 facile dans une voiture grosse comme une mini et au moins 10 dans une mini-mini-fourgonnette.
La « van lady » vient deux fois semaines à notre condo pour vendre des fruits et de la viande fraiche.
La crème fraîche, la double cream, la crème du devon, et plein d’autres produits « européens » sont faciles à trouver – pratique pour la cuisine!
On entend le « chant des prières » 5 fois par jour, et le vendredi on fini à 13h30.
La saison festive commence avec la fête nationale (31 août) puis le Ramadhan et/ou le Moon cake festival, puis Deepavali, puis la saison du pèlerinage à la Mecque, puis Noël, puis le Nouvel an chinois (fin janvier)… et après quelques décorations pour la St-Valentin et congé de festivités jusqu’au mois d’août prochain (sans compter plein d’autres célébrations musulmanes, chrétiennes, hindou, bouddhiste, etc. tout au long de l’année)… Disons que les controverses sur les arbres de Noël sont complètement surréalistes pour les Malaisiens qui ont pris l’approche de « plus c’est mieux » et qui donc célèbre un peu de tout (ça fait plus de congé pour eux, parce que nous on reste avec le même nombre qu’à la maison : 11 jours!!!).
Il n’y a pas de chauffe-eau ou de climatisation centrale : chaque salle de bain et la cuisine ont leur chauffe-eau (qu’il faut partir avec un interrupteur 10 minutes avant de l’utiliser) et chaque pièce a son climatiseur…
Les fours sont vraiment petits… Et on est chanceux d’en avoir un parce que les cuisines « locales » en ont rarement.
Le Ikea de KL est organisé exactement comme celui de Montréal, de Toronto ou d’Ottawa, avec les mêmes produits (les prix sont adaptés au marché local), dans le même ordre et la bouffe est la même (avec une couple d’additions locales). Donc quand on veut du « connu », on va au Ikea!
Il n’y a pas de fromage en grain… mais bon, on n’en a pas trouvé dans aucun des pays qu’on a visité (failli en avoir en NZ, mais la fromagerie était fermée pour l’hiver).
Les fruits sont hallucinants : abondants, sucrés, frais, variés…
À date, on pourrait dire que notre séjour ici est une expérience positive : tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel. Notre travail est intéressant, nos équipes respectives sont très bien, on a des collègues gentils, et on a eu la chance d’avoir deux chefs de mission ce qui nous permet de voir différents styles de gestion. De mon côté j’apprécie beaucoup le contact avec les compagnies locales et canadiennes et j’aime bien l’aspect « entremetteuse » de mon travail : mettre les gens en contacts afin qu’ils réalisent leurs objectifs… C’est assez stimulant.
Autre côté positif, plus au niveau personnel : l’ouverture des Malaisiens et des gens de la région face aux jeunes enfants. Disons qu’on ne sent jamais qu’on est de trop avec Hugues dans les restaurants, les musées, les hôtels, et même les avions. Je ne sais pas si c’est parce qu’on a été chanceux (ou parce que Hugues est tellement adorable – mon côté de mère très objective qui parle), mais à date, c’est vraiment surprenant! On a pu constater la différence en Australie, et dans une moindre mesure lors de mon retour au Canada l’été dernier.
La vie est facile à KL : on trouve de tout (ou presque) à des prix raisonnables (bien que comme partout ailleurs, ça commence à monter un peu), on a la chance d’avoir de l’aide à la maison (et on est particulièrement chanceux parce que Mala est une vraie perle), on peut voyager dans la région (et même un peu plus loin) facilement, la nourriture dans les restaurants est bonnes et très abordables, notre appart est spacieux, bien situé, et les soins de santé sont bien à date (on s’en reparle fin avril-début mai pour l’accouchement de bébé numéro 2)…
Bref, on ne peut pas trop se plaindre…
Du moins positif
Néanmoins, la famille, les amis nous manquent (mais heureusement, vous en avez profiter pour venir visiter notre « coin de pays » et l’année s’annonce chargée en visites! Yé!). Les soupers en famille et/ou entre amis, le chalet, le basket du dimanche après-midi, le canoe-kayak et les sports en général nous manquent aussi. Notre cercle d’amis est plutôt limité : comme on travaille au même endroit, c’est plus difficile de rencontrer des gens en dehors de notre milieu de travail, en plus Hugues ne va pas encore à l’école (donc pas de parents d’amis), et la plupart des groupes de jeux lui sont inaccessibles parce qu’il devrait être accompagné d’un de ses parents pour y aller (toujours pendant la journée, la semaine!). Ce dernier point devrait changer l’an prochain pendant mon congé.
KL est aussi une ville qui a l’air plus sûre qu’elle ne l’est vraiment. Mais peu après notre arrivée, et quelques expériences plus ou moins agréables, bien qu’inoffensives, on a appris et maintenant, on se surveille quand on sort – que ce soit à pied ou en auto, sur la rue, comme dans les centres d’achat.
Et mon gros point négatif : je n’aime vraiment pas le climat. Mais alors là pas du tout…Le « pas de saison » ne me fait pas tripper. La bonne nouvelle c’est qu’il nous reste qu’un autre automne et un autre hiver à passer (l’été c’est moins pire)…
Quelques pareils pas pareils qu’on tend à oublier mais qui rendent l’expérience intéressante
Le fromage en tranche et le fromage fondu (lire cheez wiz) est blanc, pas jaune-orange, mais au McDo les tranches de fromages sont la même couleur qu’à la maison…
Il n’y a pas de Wonderbar et le chocolat est différent (texture et goût) parce qu’il fait chaud et que les fabricants ne peuvent pas mettre autant de beurre de cacao (ils le remplacent par de l’huile).
Les pampers et les huggies sont de moindre qualité, mais on a accès a plein d’autres sortes de couches bien faites qu’on n’a pas à la maison.
On ne conduit pas du même côté, il y a des mobylettes partout et clairement, certains ingénieurs civils ont coulé leur cours de planification routière (ils ont probablement été repêché pour construire l’intersection Acadie-autoroute 40). Sur le même sujet, oui, 5 personnes (incluant 3 enfants) font sur une mobylette… et 6-7 facile dans une voiture grosse comme une mini et au moins 10 dans une mini-mini-fourgonnette.
La « van lady » vient deux fois semaines à notre condo pour vendre des fruits et de la viande fraiche.
La crème fraîche, la double cream, la crème du devon, et plein d’autres produits « européens » sont faciles à trouver – pratique pour la cuisine!
On entend le « chant des prières » 5 fois par jour, et le vendredi on fini à 13h30.
La saison festive commence avec la fête nationale (31 août) puis le Ramadhan et/ou le Moon cake festival, puis Deepavali, puis la saison du pèlerinage à la Mecque, puis Noël, puis le Nouvel an chinois (fin janvier)… et après quelques décorations pour la St-Valentin et congé de festivités jusqu’au mois d’août prochain (sans compter plein d’autres célébrations musulmanes, chrétiennes, hindou, bouddhiste, etc. tout au long de l’année)… Disons que les controverses sur les arbres de Noël sont complètement surréalistes pour les Malaisiens qui ont pris l’approche de « plus c’est mieux » et qui donc célèbre un peu de tout (ça fait plus de congé pour eux, parce que nous on reste avec le même nombre qu’à la maison : 11 jours!!!).
Il n’y a pas de chauffe-eau ou de climatisation centrale : chaque salle de bain et la cuisine ont leur chauffe-eau (qu’il faut partir avec un interrupteur 10 minutes avant de l’utiliser) et chaque pièce a son climatiseur…
Les fours sont vraiment petits… Et on est chanceux d’en avoir un parce que les cuisines « locales » en ont rarement.
Le Ikea de KL est organisé exactement comme celui de Montréal, de Toronto ou d’Ottawa, avec les mêmes produits (les prix sont adaptés au marché local), dans le même ordre et la bouffe est la même (avec une couple d’additions locales). Donc quand on veut du « connu », on va au Ikea!
Il n’y a pas de fromage en grain… mais bon, on n’en a pas trouvé dans aucun des pays qu’on a visité (failli en avoir en NZ, mais la fromagerie était fermée pour l’hiver).
Les fruits sont hallucinants : abondants, sucrés, frais, variés…