Comme vous le savez Charles est arrivé mardi 28 avril à 9h46 du matin, à Kuala Lumpur. Comme son grand frère il s’est fait attendre (un bonne semaine de retard – c’est moins que Hugues, mais ça nous a quand même semblé bien long!).
L’accouchement s’est bien passé, mais surtout s’est déroulé rapidement. J’ai été réveillée par des contractions vers 5h du matin, vers 5h30 comme elles étaient régulières et aux 3-4 minutes, je savais que ça y étais (avec Hugues tout a commencé avec des contractions aux 2 minutes). On en avait parlé avec notre obstétricien qui nous avait bien averti de ne pas trop trop attendre avant de se diriger vers l’hôpital (surtout si on était à l’heure de pointe/il avait plu). On a attendu Mala, qui arrive vers les 7h du matin et on s’est tranquillement dirigé vers l’hôpital (on a eu le temps de déjeuner, prendre nos douches, etc.). Rendu là les contractions étaient aux 2 minutes de toutes façons! Disons que pour le timing, on n’aurait pas pu faire mieux : Mala était là et à cette heure là, il n’y a pas trop de trafic sur les routes.
On est allé à la maternité, pour s’assurer que c’était bien le temps de s’enregistrer à la réception (c’est quand même un hôpital privé). Pendant que la sage-femme vérifiait où tout en était pour moi, Bertrand est allé remplir les procédures d’admission. Le doc est venu faire son tour et a décidé d’aller se changer parce que sa présence allait être requise bientôt… Et avant qu’on s’en rende compte c’était pas mal le temps de pousser.
Pour la poussée, je dois dire qu’à un moment donné Bertrand m’a bien fait rire (en autant que c’est possible) en me faisant remarquer qu’on se croyait dans un match de curling. J’avais le doc, la sage-femme et une infirmière qui m’accouchaient et qui m’encourageaient à qui mieux mieux à pousser… Je ne sais pas si c’est parce que c’était tout en anglais (par bout Bertrand jouait les interprètes… ça à l’air que j’accouche en français!), mais ça sonnait comme un match de curling… Quand tout le monde crie aux balayeurs d’y aller « HARDERRRR » - vous savez ce dont je parle – et que tout le monde s’excite le poil des jambes jusqu’à la prochaine pierre…
Après, ils nous ont pris Charles pour le peser, le mesurer et le montrer au pédiatre. On n’était pas très chaud à l’idée qu’ils partent avec le bébé… mais bon, à Rome, on fait comme les romains ça à l’air… Disons que quand la sage-femme est revenue avec les mesures, elle était tout excitée – j’ai pas l’impression qu’ils en voient des gros comme ça bien souvent! Il est bien en forme, bien éveillé, un peu comme Hugues l’était lui aussi…
L’accouchement s’est bien passé, mais surtout s’est déroulé rapidement. J’ai été réveillée par des contractions vers 5h du matin, vers 5h30 comme elles étaient régulières et aux 3-4 minutes, je savais que ça y étais (avec Hugues tout a commencé avec des contractions aux 2 minutes). On en avait parlé avec notre obstétricien qui nous avait bien averti de ne pas trop trop attendre avant de se diriger vers l’hôpital (surtout si on était à l’heure de pointe/il avait plu). On a attendu Mala, qui arrive vers les 7h du matin et on s’est tranquillement dirigé vers l’hôpital (on a eu le temps de déjeuner, prendre nos douches, etc.). Rendu là les contractions étaient aux 2 minutes de toutes façons! Disons que pour le timing, on n’aurait pas pu faire mieux : Mala était là et à cette heure là, il n’y a pas trop de trafic sur les routes.
On est allé à la maternité, pour s’assurer que c’était bien le temps de s’enregistrer à la réception (c’est quand même un hôpital privé). Pendant que la sage-femme vérifiait où tout en était pour moi, Bertrand est allé remplir les procédures d’admission. Le doc est venu faire son tour et a décidé d’aller se changer parce que sa présence allait être requise bientôt… Et avant qu’on s’en rende compte c’était pas mal le temps de pousser.
Pour la poussée, je dois dire qu’à un moment donné Bertrand m’a bien fait rire (en autant que c’est possible) en me faisant remarquer qu’on se croyait dans un match de curling. J’avais le doc, la sage-femme et une infirmière qui m’accouchaient et qui m’encourageaient à qui mieux mieux à pousser… Je ne sais pas si c’est parce que c’était tout en anglais (par bout Bertrand jouait les interprètes… ça à l’air que j’accouche en français!), mais ça sonnait comme un match de curling… Quand tout le monde crie aux balayeurs d’y aller « HARDERRRR » - vous savez ce dont je parle – et que tout le monde s’excite le poil des jambes jusqu’à la prochaine pierre…
Après, ils nous ont pris Charles pour le peser, le mesurer et le montrer au pédiatre. On n’était pas très chaud à l’idée qu’ils partent avec le bébé… mais bon, à Rome, on fait comme les romains ça à l’air… Disons que quand la sage-femme est revenue avec les mesures, elle était tout excitée – j’ai pas l’impression qu’ils en voient des gros comme ça bien souvent! Il est bien en forme, bien éveillé, un peu comme Hugues l’était lui aussi…
Pour ceux qui se demandent comment c’était l’hôpital en Malaisie… Disons que ça fait une expérience pas mal différente d’un accouchement en maison de naissance… C’est pas mal plus médicalisé (dans le sens de c’est le doc qui est en charge), probablement plus que dans des hôpitaux montréalais par exemple (si je me fie aux histoires d’accouchement de certaines de mes amies), mais j’avais la chance d’être entourés de spécialistes très compétents (un obstétricien, une sage-femme, une infirmière, puis un pédiatre), qui avaient tous d’excellent « people skills ». La plus grosse différence c’est probablement après, ou dans la façon de faire avec le bébé… Disons qu’on avait vraiment très très hâte de rentrer à la maison après que 45 infirmières soient venues nous voir (soit moi, soit le bébé) pour faire des tests, prendre des mesures, etc. et ce, à toute heures du jour ou de la nuit… Disons que de me faire réveillée à 6h du mat pour prendre ma pression – quand ça faisait juste 2h que je dormais dans toute ma nuit, j’ai trouvé ça bien moyen. Heureusement qu’elles étaient toutes super gentille, bien intentionnée et habillée avec une capine dans les airs comme dans les vieux films! Pour le bébé, ici en général, les gens laisse leur bébé dans la pouponnière, c’est assez inhabituel de garder le bébé avec soi. Et encore plus inhabituel de sortir après juste une nuit à l’hôpital, mais bon, Bertrand et moi avions juste très hâte d’aller à la maison, de voir Hugues et d’être dans nos affaires et comme tout le monde se portait bien…
Sinon, Hugues aime beaucoup son petit frère, il lui donne plein de bisous tout délicatement, il veut jouer avec lui (comme dans l’embarquer dans son tricycle!) et lui amène de l’eau, des fruits, etc. Pour ceux qui se demandent, non, Hugues ne m’a pas demandé de lait (encore), mais Charles boit bien (et comme pour le reste, il semble que c’est plus facile la 2e fois!).
En attendant, on se repose, on profite d’une longue fin de semaine ici (la fête des travailleurs le 1er mai est congé ici) pour se retrouver en famille, faire connaissance, et tout et tout… Demain, on retourne voir le pédiatre pour le suivi de Charles (et une couple d’autres tests!!!) et après, il ne nous reste qu’à enregistrer la naissance, faire reconnaître la citoyenneté, et demander son passeport, incluant faire prendre les photos (les deux dernières étapes devraient être assez facile… tsé quand tu travailles dans la place, tu sais où sont les formulaires et à qui demander des conseils). Bertrand est maintenant en congé (jusqu’au 9 juin) et ça devrait lui donner le temps de mettre des photos en ligne.
1 commentaire:
Chère Ève,
C'est un bien beau petit bonhomme que tu as là. Il a beaucoup d'admirateurs à Saint-Romain. Tout comme son grand frère. Hugues est-il aussi sage qu'il le paraît? Qu'est qu'il est mignon.
Tu fais les choses en grande : 4,45 kg... C'est fou!
Je suis heureuse de te savoir en bonne santé. Je me pince un peu lorsque je te vois maman de deux jeunes hommes.
Toutes nos félicitations à Bertrand et à toi pour votre belle famille.
Prenez soins de vous!
Marthe et les Romainiens
xxx
p.s.: Tes chroniques sont un régal : quel plaisir de te le lire!
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