Départ mardi 17 juillet, 17h
Montréal-Zurich (7h de vol)
13h15 - Le grand jour est arrivé! Nos quatre valises, le parc, la poussette, le siège d’auto, la cage, le chien et nous trois sommes « confortablement » installés dans l’auto louée (une chance qu’il s’agit d’une grosse minivan!), et nous prenons la route pour PET. Mes parents nous suivent peu après. Le plan : nous enregistrer puis laisser Hugues avec mes parents et nos bagages à main à l’aéroport pour aller déposer Nuki et retourner l’auto.
14h - La première partie du plan se passe sans encombre, nous avons bel et bien des billets, il reste de la place, nos bagages sont dans les limites permises (après avoir enlevé un kilo d’une valise pour le mettre dans mon bagage à main), on a même des renforts pour surveiller Hugues : la tante et la maman de Bertrand arrivent à ce moment là.
14h20 - Nuki maintenant : là aussi tout se passe bien. Ses papiers sont en règles et après un dernier aurevoir, on la laisse entre les mains des spécialistes d’Air Canada Cargo.
15h - Et finalement l’auto : on retourne à l’aéroport pour se rendre comte que le kiosque de Discount n’y est pas (moment de panique de ma part! mais Bertrand n’a pas perdu son calme...). C’est pas grave, c’est à cinq minute de là et le préposé fourni même la navette.
15h15 – de retour à l’aéroport. Le papa de Bertrand est aussi arrivé. On prend plein de photos, on placote un peu, puis on se dirige vers la sécurité. Première bonne surprise : un bébé ça fait contourner les lignes... et ça s’est confirmé tout au long du voyage! On passe un peu de temps dans le salon de la classe affaire. Moment de relaxation et qui nous permet de laisser courir Hugues.
16h30 – Embarquement. Tout se passe bien, les hôtesses un peu soucieuses de nous voir arriver avec un bébé et son siège, mais rassurées quand elles se rendent compte qu’on a un siège pour lui. Champage, jus d’orange, eau... on est presque partis. 
Le vol lui même se passe bien, Hugues a têté pour l’envol et l’arrivé et n’a donc pas pleuré. Il a dormi un peu, mais surtout n’a pas pleuré. La bouffe était pas pire. Le vol dure environ 7 heures : on arrive donc à Zurich vers minuit (heure de Montréal) ou 6h du matin (heure de Zurich) ou midi (heure de Kuala Lumpur – KL).
Zurich – Escale de 6h
L’escale a été la partie la plus « pénible » du voyage : six heures à passer, sans dormir, avec un bébé fatigué et tanné d’être dans un siège... Le salon classe affaire auquel on avait accès était dans l’autre terminal... donc beaucoup de promenade. L’avantage : ça tient réveillé; le désavantage : c’est fatiguant, et nos bagages à main étaient vraiment trop pesants (finalement, nous n’avons pas joué au scrabble, donc le jeu portatif et le dictionnaire étaient vraiment de trop!)... Mais belle trouvaille : des salons pour enfants. Lits, espace de jeu, jouets, micro-ondes, salle de bains, « full equiped » ! Disons qu’on y a passé pas mal de temps. Nous y avons rencontré une famille suisse vivant à KL, la maman m’a donné sa carte (mais je n’ai pas encore eu le temps de la rappeler – le pire, c’est qu’on les a croisé dans un magasin quelques jours plus tard... Il semble que le monde est petit, même à KL!). Mais Hugues n’a pas dormi une seconde de l’escale. Il s’est finalement endormi pendant qu’on attendait pour l’embarquement. Il était tellement fatigué qu’il ne s’est même pas rendu compte qu’on décollait.
Zurich – KL (12h de vol)
Encore une fois, petit moment de panique de la part des hôtesses quand elles voient notre siège d’auto, mais vite rassurées par le billet de Hugues. Sinon, quel service. La bouffe était excellente, les sièges vraiment confortables. Nous avons eu notre premier aperçu de l’attachement des Malaisiens pour les enfants : les hôtesses (et les hôtes? Les hommes hôtesses) étaient toutes après Hugues. Le vol s’est encore une fois bien passé. Mais je dois dire qu’à la fin, j’étais tannée, j’avais hâte d’arriver. Bertrand, plus zen (on est pas surpris!) était correct, et Hugues aussi.
Arrivée à KL (6h du matin – 6h la veille au soir heure de Montréal)
Ça fait maintenant près de 30h qu’on est parti de chez mes parents. On a dormi, mais déphasé par rapport à notre horaire habituel, et moins que ce qu’on aurait du. Disons qu’on a un air un peu hébété... On sait que quelqu’un du bureau est supposé nous attendre à l'aéroport, mais on est soulagé de le voir nous attendre à l’intérieur même du terminal, avant même qu’on passe l'immigration ou les douanes. Si vous venez nous voir, on va essayer de vous faire le même accueil, ça enlève du stress!!!
Donc, immigration – pas de problème, nos visas sont en règle; les douanes – on ne s’est même pas rendu compte que nous les passions. Notre « escorte » nous disait de ne pas faire de contact visuel et qu’il n’y aurait pas de problème, et nous d’acquiescé et de chercher les douanes... jusqu’à ce que le contact nous dise que c’était déjà fait. Eh ben... L’aéroport international de KL (KLIA pour les intimes) est tout neuf, très moderne, et gigantesque. Il est situé à environ 45 minutes de route. Une fois les bagages récupérés (tous en bon état et présents!), on embarque dans le véhicule du bureau pour notre premier contact avec la Malaisie... Première constatation, il fait déjà chaud, et il est juste 7h du matin. Ah oui, j’oubliais, il fait encore noir! On se croirait en plein mois de décembre pour la luminosité... Il fait jour de 7h30 à 19h30 environ... ah les tropiques!
KLIA-KL
45 minutes de route sur des routes sans trous, et ayant 3-4 voies de large, et conduisant du mauvais côté... La route est bordés de palmiers : des plantations d’huile de palme. On se rapproche finalement de KL, les mobylettes commencent à apparaître sur les côtés de l’autoroute, et plus on se rapproche, plus elles sont nombreuses. Et voilà, on est pris dans le trafic matinal. On entre en ville. C’est relativement vert : des arbres un peu partout. Des palmiers, mais aussi des feuillus, des arbustes.
KL
Nous voici enfin arrivés à l’hôtel. La chambre est bien, il y a une piscine, un buffet pour le déjeuner (auquel on va se restaurer peu après notre arrivée, on meurt de faim...). On fait une sieste bien méritée, et on va visiter notre futur appart. Premier défi : promener Hugues en poussette. Les trottoirs ne sont pas vraiment fait pour ça : pas de descente de trottoir, donc à tous les coins de rues une dénivellation de 6-10 pouces... Deuxième défi : il fait chaud et humide – mais vraiment chaud et humide... Je n’étais jamais allée dans un pays tropical, Bertrand m’avait dit que ce serait une chaleur particulière avec une odeur particulière, je me disais ben oui, cause toujours, ça va être comme à Montréal l’été... Ben, oui et non, c’est plus comme une salle de bain quand tu viens de prendre une douche très chaude et que c’est saturé d’humidité. Et oui, il y a une odeur particulière, probablement un mélange d’humus gorgé d’eau, de plante, de vapeur d’eau, de poussière, je ne sais pas, mais ça ne pue pas, c’est juste présent... Donc avec les chaînes de trottoirs et la chaleur (et comme on n’est pas du tout habitué), ça prend deux minutes et on est en sueur. Troisième défi : traverser la rue. Il nous faut traverser une des intersections les plus importantes de KL. Il y a des lumières, mais bon, il y a des mobylettes et elles s’arrêtent pas mal sur le passage piétonnier... mais on passe sans encombre. Et quelques minutes plus tard nous sommes à l’appart.



Les fameuses tours... et l'appart.