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lundi 20 août 2007

Un peu de rattrapage...

La vie à KL

J’ai comme on dirait pris de l’avance : on avait pas encore internet, mais je vous écrivais déjà... Je me suis dit que quand ça serait le temps, je passerais par dessus plein de détails/anecdotes qui reflètent bien notre arrivée. Donc le message qui suit a été écrit aux alentours du 1er août.

Comme je le disais, l’appartement est proche de tout... Enfin, pour l’instant. On ne conduit pas encore : nous n’avions pas encore d’assurances et on veut s’habituer à la conduite « du mauvais côté » avant de prendre la route. Mais on devrait essayer ce dimanche (le 5). Donc, le KLCC, c’est-à-dire le centre d’achat qui se trouve sous les tours jumelles (je vous l’ai dit qu’on les voit de notre chambre à coucher? Bertrand faisait des farces avant notre départ, mais effectivement si elles tombent de notre bord, on se fait écraser – ou presque), est à moins de 10 minutes de marches. Ce serait moins, mais il y a des trottoirs à escalader et une grosse rue à traverser (mais heureusement, il y a un passage piétonnier). Dans ce centre d’achat, il y a deux supermarchés bien fournis dont un a une très bonne boulangerie. En fait, c’est drôle, parce que la boulangerie se donne des airs français (parce que tout le monde sait que les Français font du bon pain) et donc le nom est francophone et leurs sacs sont en français! Dans ce centre d’achat, il y a toutes les boutiques auxquelles on peut penser (surtout des grandes marques de luxe – Gucci, Hugo Boss, Mont Blanc, Escada, Burberry, etc. – genre de place où on ne magasinerait pas à la maison) et deux bons « food court ». On est aussi à environ 10 minutes de marche de deux (oui, deux) Toys’R us... À moins de 5 minutes de marche dans l’autre direction, il y a un centre d’achat qui se spécialise dans les équipements électroniques et les vêtements (surtout pour dames, et plus local) et dans lequel on retrouve une autre épicerie, un McDonald, un Pizza Hut, un KFC et un magasin d’articles de petit point (broderie)!!! Clairement, la vie est dure!

Pour ce qui est de la bouffe : comme au début, on n’avait pas reçu nos épices, c’était plutôt dur de cuisiner... En plus, on n’a pas de livre de recette, et bien que l’on trouve de tout, on trouve tout plein de nouvelles choses, et on est un peu désarçonné par les supermarchés et on ne sait pas trop quoi cuisiner (vivement notre amah qu’elle nous montre des recettes locales!) donc, on se rabat sur les restaurants. Il faut dire qu’il y en a partout, pour tous les goûts et que pour environ 5-10$ on peut avoir un repas complet pour 2 personnes... Pourquoi se priver? J’avais un peu peur pour mes papilles (elles n’aiment pas trop le super épicé), mais j’avais tort – la plupart du temps. Oui, c’est épicé, mais ça ne brûle pas la bouche. À date personne n’a été malade (on touche du bois ici...), et on mange partout : du restaurant local (en semi plein air) aux restaurants plus touristiques, en passant par des food court. C’est surtout à base de riz, et je dois dire que je mange beaucoup de poulet (c’est correct parce que 1) j’aime ça, et 2) j’en donne à Hugues, qui aime ça aussi). C’est très bon, et très varié.

Sinon, à date un des pires inconvénients c’est Hugues... Ou devrais-je dire l’attention qu’il attire. On nous avait prévenu que les Malaisiens aiment les enfants, mais on n’avait pas réalisé ce que ça veut dire... Dès qu’on rentre à quelque part les gens commencent à lui faire des chatouilles, des coucous, à lui pincer les joues, à nous demander si c’est un garçon ou une fille (on croit que c’est juste une intro, parce que j’ai parlé à d’autre mamans – qui habillent leur bébé fille en rose, et elles se font demander la même chose!). Le plus surprenant dans tout ça est que ce n’est pas que des madames qui font ça, mais tout le monde : jeunes, vieux, hommes, femmes... À date, le plus déstabilisant a été le lendemain de notre arrivée, au restaurant de l’hôtel, un monsieur (je dirais fin vingtaine) à une autre table faisait des coucous et autres singeries à Hugues pendant le repas, et vers la fin, s’approche et fait mine de prendre Hugues. Il était attaché dans sa poussette, donc je le libère (parce que pourquoi pas et parce que ma ressources culturelle dans mon cours d’intégration culturelle m’avait dit que ça arrivait et de ne pas m’en faire...), et voila Hugues tout content dans les bras du monsieur à se promener dans le restaurant. Disons juste, qu’on le surveillait attentivement! Mais le monsieur nous l’a rendu, et était tout content d’avoir pris Hugues... Eh ben. Tout ça pour dire, que tout nous prend un peu plus de temps. Parce qu’il faut prévoir du temps de « les gens font des gentillesses à Hugues ». Comme je disais la vie est dure...

Il faut quand même dire que ce n’est pas une ville pour piétons : on pensait que Montréal était le summum, mais pas du tout. Ici, il faut vraiment faire attention...

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